L'affaire concernant Pierre Palmade a connu un nouveau rebondissement vendredi avec le jugement de l'homme qui avait accusé l'humoriste d'avoir visionné des images à caractère pédopornographique.

L'homme comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir fourni des drogues de synthèse dans le cadre de fêtes sexuelles organisées régulièrement à son domicile situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Selon les dernières informations de nos confrères du JDD, des hommes participaient tous les week-ends à des soirées "chemsex" en payant 10 euros pour l'entrée et 30 euros pour la drogue consommée.

L'accusé âgé de 39 ans et touchant le RSA, aurait empoché près de 200.000 euros grâce à ces soirées et à d'autres activités comme escort ou acteur dans des films X.

Un mois avant le tragique accident impliquant Pierre Palmade en Seine-et-Marne, l'appartement du dealer est investi par les policiers qui y ont retrouvé une imposante quantité de drogues différentes, notamment plusieurs bidons de GBL, un produit chimique à la base utilisé comme solvant industriel, notamment pour nettoyer les jantes de voitures. Un autre homme qui l'aidait dans l'organisation des soirées et la fourniture de la drogue a également été retrouvé par les policiers, ce qui vaudra au principal inculpé d'être poursuivi pour travail dissimulé et blanchiment.

C'est après l'accident de Pierre Palmade que l'homme contacte les médias et les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs afin de les avertir qu'il avait en sa possession des vidéos montrant l'humoriste en plein visionnage de vidéos pédopornographiques. Une enquête visant Pierre Palmade a immédiatement été ouverte, mais quelques jours plus tard, on apprend sur plusieurs médias qu'aucun contenu pédopornographique n'a été retrouvé sur les appareils informatiques saisis par les enquêteurs. Aucune accusation n'est à ce stade retenue contre l'humoriste dans ce dossier.

L'accusé a été condamné vendredi à 2 ans de prison, dont un avec sursis et l'autre qu'il pourra purger sous bracelet électronique.

Quant à Pierre Palmade, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé mardi sa remise en liberté sous contrôle judiciaire après le grave accident de la route qu'il a causé le 10 février sous l'emprise de la cocaïne. L'humoriste de 54 ans "a l'interdiction de quitter l'établissement hospitalier où il se trouve", a précisé le parquet général dans un communiqué.