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L'étude de L'ONU démontre qu'environ 50.000 femmes et filles meurent tuées par leur conjoint ou un membre de leur propre famille.
Environ 464.000 personnes dans le monde meurent chaque année suites à des violences selon le rapport de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime présenté à Vienne. L'étude révèle également qu'il y a plus de personnes qui meurent suites à des violences mortelles que lors de conflits armés dans un même laps de temps où, toujours selon cette même étude, 89.000 personnes y auraient perdu la vie.
On peut également constater une forte disparité entre les chiffres qui concernent les hommes et les femmes: 81% des personnes qui ont été tuées étaient de sexe masculin (hommes ou garçons). Les nouvelles estimations considèrent que dans 90% des cas, les coupables sont des hommes.
Selon une étude de l'ONU, environ 50.000 femmes et filles dans le monde ont été intentionnellement tuées par leur conjoint ou un membre de leur propre famille. On estime qu'elles sont au nombre de 87.000 en 2017.
Dans la plupart des cas ce sont leur ancien partenaire ou le partenaire actuel qui tuent ces femmes mais elles sont aussi tuées par leurs pères, leurs frères, leurs mères, leurs soeurs ou d'autres membres de la famille selon leur rôle et leur rang. Lorsqu'il s'agit du conjoint ou d'un ancien conjoint, ce sont souvent des homicides qui s’inscrivent dans un climat de violences antérieures.
Des violences qui seraient motivées par la jalousie et la peur d'une séparation. Les auteurs du rapport constatent que le nombre de victimes a légèrement augmenté depuis 2012 et que c'est en Asie que l'on comptabilise le plus de victimes. En 2017, 200 000 femmes et filles femmes ont été tuées par un proche. En Europe, il y a en eu 3.000.