C'est sur une superficie de plus de deux hectares à Friedhof que sera construit ce tout nouveau centre d'intervention et de secours à l'horizon 2026. Pour le CGDIS, ce sera le plus important dans le Nord du pays.

La ministre de l'Intérieur et le ministre de l'Aménagement du territoire ont présenté mercredi soir à Diekirch le plan d'occupation du sol, nécessaire au reclassement du terrain prévu pour accueillir une nouvelle caserne du CGDIS.

S'il s'agira avant tout d'une caserne pour la Nordstad, elle sera aussi destinée à venir en renfort pour tout le Nord du pays. Un lieu où les pompiers seront prêts à intervenir 24 heures sur 24 en cas d'urgence. Steve Meyer, responsable du département des bâtiments au CGDIS.

"L'objectif est d'avoir une équipe de 20 à 25 personnes. Avec un dispositif standard, comme nous en avons dans toutes les casernes de pompiers, avec un véhicule d'intervention normal, un véhicule équipé d'une grande échelle, un certain nombre d'ambulances et de véhicules spéciaux."

Des véhicules qui interviennent par exemple quand le Plan nombreuses victimes est déclenché.

Outre le Centre d'incendie et de secours Nordstad et des locaux administratifs et logistiques pour la zone de secours du Nord, le site accueillera également un centre d'entraînement d'envergure nationale, l'Institut national de formation des secours, a expliqué Paul Schroeder, le directeur général du CGDIS.

"PLUS QUE NÉCESSAIRE"

"D'une part un terrain d'entraînement aux opérations de recherches pour l'équipe cynotechnique et d'autre part des installations d'exercices d'incendie, où les pompiers pourront s'entraîner dans des conditions réelles à combattre le feu."

Le terrain qui doit accueillir la caserne a fait l'objet de discussions pendant des années. Voilà pourquoi la ministre de l'Intérieur, Taina Bofferding, se réjouit que le dossier avance enfin.

"Si vous considérez Ettelbruck et Diekirch, il est plus que nécessaire qu'une nouvelle caserne soit construite. Ensuite nous avons aussi le PNOS, le Plan national pour l'organisation des secours. Avec celui-ci, nous avons l'objectif majeur que partout dans le pays, les services de secours puissent intervenir en moins de 15 minutes, et pour atteindre cet objectif, il est important que nous ayons les infrastructures nécessaires. Cela implique que nous réfléchissions stratégiquement bien aux lieux où seront implantés les centres."

Pour le terrain, les principaux critères de choix ont été, en plus de l'accessibilité, la surface, le prix et l'impact sur la nature.

Un certain nombre de procédures doivent à présent être respectées, mais le ministre de l'Aménagement du territoire, Claude Turmes, est convaincu que cela ira vite et que la caserne pourra être achevée d'ici 2026.