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L'avocat de la défense estime que la peine requise par le parquet est trop sévère. Il poursuivra son plaidoyer lundi.
Dans le procès pour abus de faiblesse intenté à une femme de 42 ans, le parquet a requis jeudi sept ans de prison ferme et une amende. Cette femme est poursuivie pour avoir escroqué six personnes âgées de près de 380.000 euros entre 2015 et 2021.
Il lui est également reproché d'avoir volé des bijoux et d'autres objets de valeur. Elle a habité temporairement chez certaines de ses victimes, seule ou avec certains de ses huit enfants. Certaines de ses victimes, dont la majorité étaient des hommes âgés, sont décédées depuis.
L'accusée a reconnu la majorité des faits, tout en étant plus toujours certaine dans le détail de ce qu'elle avait reçu de qui ou de ce qu'elle avait raconté à qui. En début de semaine, elle avait déclaré qu'elle avait besoin d'argent pour ses enfants, pour leur acheter à manger et pour loger la famille. De plus, son mari aurait fait pression sur elle pour qu'elle se procure de l'argent.
Le représentant du parquet n'a pas voulu retenir ces arguments. Elle aurait touché les allocations familiales et de temps en temps perçu le revis. Sa situation n'aurait donc pas été aussi précaire que le prétend l'accusée. Les enfants n'auraient pas été scolarisés régulièrement, de sorte qu'elle ne se serait pas occupée tant que cela d'eux. Son mari serait seulement apparu en périphérie de l'affaire, alors que toutes les victimes auraient identifié la femme.
L'avocat de la prévenue trouve la peine requise par le parquet trop sévère. Lundi, la parole sera à la défense.