
Les négociations entre l'Etat luxembourgeois et l'actionnaire du site Liberty Steel à Dudelange, le groupe GFG, stagnent, a annoncé le ministre de l'Economie.
Franz Fayot a fait le point jeudi sur le dossier Liberty Steel devant les membres de la Commission parlementaire de l'Economie. L'Etat serait prêt à faciliter le deal via la Societé nationale de Crédit et d'Investissement. La SNCI achèterait des avoirs pour les revendre à un repreneur. Mais il n'y aurait pas d'accord sur le prix, selon Franz Fayot.
L'usine est au point mort depuis des mois. Par conséquent, la valeur du site se déprécie. L'Etat aurait fait une proposition adéquate au groupe GFG, mais elle aurait été refusée. Un certain nombre d'autres investisseurs seraient intéressés par le site de production. Les négociations avec certains seraient déjà plutôt avancées, d'après Franz Fayot.
Maintenant il faut attendre une contreproposition de l'actionnaire principal du site. Le ministre de l'Economie assure être en contact très étroit avec les syndicats. C'est pourquoi il aurait leur soutien.
Le député CSV Laurent Mosar qualifie la situation sur le site à Dudelange de dramatique. Cette situation serait aussi due à la conception dépassée du droit de la concurrence de l'Union européenne. Sans cela, ArcelorMittal aurait pu conserver le site, ce qui aurait été préférable pour le personnel et pour le Luxembourg. C'est pourquoi, jeudi, Laurent Mosar a appelé le gouvernement à faire campagne à Bruxelles pour changer les règles.
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