L'OGBL salue l'annonce du nouvel index qui va tomber ce 1er février, mais émet aussi des critiques sur d'autres points.

Le comité national de l'OGBL salue l'annonce qu'un nouvel index va tomber le 1er février. En conférence de presse mardi après-midi, la présidente de l'OGBL, Nora Back, n'a pas manqué de souligner plus d'une fois que cette tranche ne serait pas tombée maintenant sans les protestations de l'OGBL après la réunion tripartite de mars dernier, mais aurait été reportée, comme prévu dans le premier accord tripartite.

Le syndicat continuera de défendre le système d'indexation sans compromission. L'OGBL s'attend à d'autres attaques contre ce mécanisme.

L'annonce hier de la ministre des Finances, Yuriko Backes, qu'il y aurait une marge dans le budget pour des allègements fiscaux ciblés, à hauteur de 500 millions d'euros, ne serait pas tout à fait franche et transparente, critique Nora Back. Tout d'abord, cela montrerait que les finances de l'État sont meilleures que ce que le gouvernement a affirmé dans les négociations tripartites. Deuxièmement, ces allégements fiscaux ne feraient que compenser ce que les gens ont payé d'impôts en plus en raison de la froide progression des barèmes d'imposition ces dernières années. L'OGBL a à nouveau réclamé un ajustement du barème à l'inflation.

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En matière de droit du travail, la réforme serait véritablement bloquée. Le gouvernement n'a pas modernisé la loi sur la convention collective, même s'il avait prévu de le faire dans le programme de coalition.

Détaché de ce domaine, on ne pourrait pas déjà discuter du temps de travail, selon l'OGBL. Globalement le syndicat est favorable à une réduction du temps de travail avec une péréquation complète des salaires. Cela devrait toutefois être réglementé via les conventions collectives.

Le syndicat demande aux partis politiques d'annoncer la couleur sur cette question.