Arrestation musclée en marge du marché de Noël à Bertrange samedi. Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre un policier qui envoie, par deux fois, la tête d'un homme dans la vitre d'un fourgon de police.
Dimanche, la police grand-ducale communiquait l'arrestation d'un "homme alcoolisé" au marché de Noël de Bertrange. Un communiqué relativement court qui indiquait que l'individu avait passé la nuit en cellule de dégrisement et qu'il aurait été arrêté en raison de son comportement.
Une version des faits fragilisée par les images qui circulent depuis dimanche matin sur les réseaux sociaux. En effet, une vidéo de l'arrestation a été publiée sur Facebook et ce que l'on peut y voir révolte les internautes. L'individu, visiblement calme, est entouré de plusieurs policiers qui lui ordonnent de "ne pas résister".
Sur les images, l'homme ne semble pourtant pas résister. Cela n'empêche pas le policier qui se trouve dos à la caméra de saisir la tête de l'intéressé et de l'envoyer, par deux fois, dans la vitre arrière du fourgon de police. Deux coups qui ont été immortalisés par un homme se disant "de la presse" luxembourgeoise.
Nous avons contacté la victime de cette arrestation musclée qui n'a pas répondu à nos sollicitations. Même résultat lorsque nous avons essayé de discuter avec la personne qui a filmé la scène. De son côté, la police grand-ducale a dit savoir que la vidéo circulait sur les réseaux sociaux.
"D'après nos informations, la scène a été filmée samedi soir lors d'une intervention dans un marché de Noël dans l'ouest du pays" nous écrit Catherine Weber, de la cellule de communication de la police.
Elle explique que la police "ne se prononcera pas". Elle rappelle que c'est la responsabilité de l'Inspection générale de la Police de déterminer, via une enquête, les circonstances exactes de cet incident.
De leur côté, nos collègues de la radio ont reçu des informations qui indiqueraient que les policiers auraient été provoqués et insultés.
Le parquet et l'IGP ont été informés de l'incident. Nous n'avons pas d'information concernant une éventuelle sanction ou suspension du policier en cause à ce stade.
