
Le Luxembourg n'est pas une île en matière de harcèlement sexuel, c'est seulement qu'on n'en parle pas. Les victimes se sentent abandonnées et estiment que personne ne les prend au sérieux.
Le harcèlement sexuel au travail peut faire de la vie un enfer, ruiner une carrière, entraîner une dépression et dans le pire des cas, mener au suicide. C'est un phénomène qui existe dans tous les secteurs et la place financière n'est pas épargnée. Pour l'Aleba, le syndicat des banques au Luxembourg, il est temps que ce problème cesse d'être tabou. Un appel est lancé aux politiques.
En effet, le harcèlement sexuel au travail est simplement mentionné dans le Code du travail, il s'agit d'une loi qui remonte à l'année 2000. Mais il y a très peu de plaintes, selon le juge Jean-Luc Putz, qui s'est spécialisé dans le domaine du "harcèlement". Il a même écrit un livre sur le sujet. Et si un cas finit devant un tribunal, il est loin d'être certain que la victime obtienne justice.
Les chiffres des violences domestiques sont alarmants. Les foyers d'accueil pour femmes sont débordés. Chez VISAVI, un lieu d'accueil pour les personnes victimes de violence, il y a une liste d'attente d'un mois.
Le reportage en vidéo (en luxembourgeois):